En France, tous les individus ont droit à la protection sociale. Celle-ci repose à la fois sur la solidarité professionnelle et la solidarité nationale et a pour but d’accompagner les ménages face aux risques sociaux. Cette protection peut prendre plusieurs formes : le versement d’indemnités ou de remboursements (pension de retraite, allocation chômage…), les prestations de services comme le financement des crèches ou des hôpitaux, et enfin la prévention qui vise à limiter les comportements à risque pour la santé.
En tant qu’intérimaire, vous êtes bien sûr couvert par différents dispositifs de protection. Quels sont-ils ? A quoi servent-ils ? Comment en bénéficier ? LIP vous dit tout.
Les différentes prestations de protection sociale en intérim
La protection sociale désigne les solutions collectives permettant aux travailleurs de faire face aux situations qui pourraient constituer une difficulté sociale ou financière telles que la perte de leur emploi, un problème de santé ou un accident. Ces prestations visent à accompagner les intérimaires selon leurs besoins tout au long de leur vie, notamment à l’arrivée d’un enfant ou lors de leur retraite. Chacun cotise aux différents organismes selon ses revenus.
Le droit au chômage en intérim : comment ça marche ?
Selon le Code du Travail, en ce qui concerne le droit à percevoir des allocations chômage, les travailleurs bénéficient de la même protection sociale en intérim qu’en CDI ou CDD. Si vous remplissez les conditions nécessaires, le montant de l’Allocation de Retour à l’Emploi versée par Pôle emploi est calculé selon votre salaire brut et le nombre d’heures effectuées.
Pour percevoir vos indemnités chômage, il faut avoir travaillé au moins 130 jours ou 910 heures au cours des 24 derniers mois (ou des 36 derniers mois si vous êtes âgé de plus de 53 ans). Vous ne pouvez pas dépasser 261 jours de travail en 2 ans.
Pour calculer le montant de votre ARE, Pôle emploi prend en compte les rémunérations perçues au cours des 12 mois précédant la fin de votre dernière mission en intérim. A noter que vos indemnités de fin de missions et indemnités de congés payés ne sont pas prises en compte dans ce calcul. Le montant de votre allocation ne peut dépasser 75% de votre salaire journalier de référence et son montant minimum est de 29,96€ par jour.
Sachez qu’il est tout à fait possible de cumuler chômage et travail en intérim. Si vous obtenez de nouvelles missions, vous devez transmettre à Pôle emploi le nombre d’heures travaillées ainsi que vos fiches de paies pour continuer à percevoir le chômage en complément de vos nouveaux revenus d’activité (si votre salaire est inférieur à vos indemnités).
Travail en intérim et allocation retraite
Les missions d’intérim sont bien entendu prises en compte dans le calcul de votre retraite, étant donné que votre salaire intérimaire est l’objets de cotisations au régime général des salariés. Si la totalité de vos revenus annuels dépasse 150 fois le SMIC horaire brut, elle vous permet de valider 4 semestres.
Le montant de votre pension de retraite est calculé selon votre salaire annuel moyen. Ce dernier est déterminé à partir des 25 meilleures années de revenus de votre carrière, dans la limite du plafond de la sécurité sociale. La protection sociale en intérim pour le calcul de la pension de retraite est la même que celle de tout autre salarié.
Sachez que le fait de percevoir une pension de retraite ne vous interdit pas de travailler si vous le souhaitez ! Certains retraités font le choix de s’inscrire en agence d’intérim pour effectuer des missions ponctuelles afin de rester actif et d’arrondir leurs fins de mois. Pour garder un pied dans le monde du travail ou faire valoir votre expérience professionnelle, devenez retraité intérimaire. Nos agences accueillent tous les candidats motivés qui souhaitent travailler.
La sécurité sociale en intérim
Toutes les personnes qui résident ou travaillent en France de façon régulière bénéficient d’une protection sociale auprès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Les intérimaires sont obligatoirement affiliés au régime général de la Sécurité sociale. Cette couverture rembourse une partie des frais de santé (consultations, médicaments, hospitalisations…) ainsi qu’une partie de la perte de revenus en cas d’arrêt de travail, d’accident, d’invalidité ou de congé maternité.
Les démarches administratives liées à la protection sociale en intérim sont effectuées par votre agence de travail temporaire lors de votre inscription. Il vous faudra seulement fournir une copie de votre Carte Vitale à votre chargé d’affaires afin qu’il puisse procéder à votre affiliation.
La mutuelle pour la protection sociale en intérim
L’affiliation à une mutuelle santé intérimaire est facultative ou obligatoire selon votre ancienneté au sein du Groupe LIP. Cette complémentaire permet de compléter les remboursements de la Sécurité sociale pour certains frais de santé comme les soins dentaires, les hospitalisations, ou les lunettes par exemple.
Vous pouvez souscrire à la mutuelle proposée par LIP dès votre première mission en intérim. Dans ce cas, l’intégralité des cotisations est à votre charge. Au-delà de 414 heures de mission sur 12 mois, ou pour une mission de plus de 3 mois consécutifs, la mutuelle intérimaire devient obligatoire. LIP prend alors en charge 50% du montant de vos cotisations. Le reste à charge est directement prélevé sur votre salaire.
La couverture santé prévoyance des intérimaires LIP
La couverture prévoyance santé est un dispositif de protection sociale en intérim qui vise à compléter les indemnités journalières octroyées par la Sécurité sociale en cas d’accident, de maladie, d’invalidité ou de maternité. La prévoyance assure également le versement d’un capital à vos proches en cas de décès. Tous les travailleurs temporaires bénéficient de cette couverture dès leur première heure de mission.
En tant qu’intérimaire, vous cotisez automatiquement à ce régime obligatoire via votre agence de travail temporaire LIP qui finance 60% des cotisations. Vous n’avez aucune démarche à réaliser. Votre commercial en recrutement prend en charge toutes les tâches administratives liées à votre contrat santé prévoyance et le reste à charge est, comme pour la mutuelle intérimaire, prélevé sur vos revenus.
Impôts et cotisations en intérim
La protection sociale en intérim est fiancée par diverses cotisations salariales (elles sont prélevées sur votre salaire) et patronales (payées par votre agence d’intérim). Comme tous salariés, vous êtes soumis au prélèvement d’impôt à la source selon votre taux d’imposition, défini par la Direction Générale des Finances Publiques en fonction de vos revenus. Pour connaître le montant de vos cotisations, consultez votre bulletin de salaire.